Quelques étudiant.e.s de Master 1
Claire
27 ans
Française
Mon parcours : J'ai commencé par une prépa AL, puis j'ai bifurqué vers une licence LLCER Études franco-allemandes à la Sorbonne Nouvelle. J'ai fait ma L3 en Erasmus à la Freie Universität de Berlin. Je travaillais dans un théâtre en plus de mes études, et comme la ville m'a plu et que je n'avais pas envie de continuer mes études tout de suite, j'y suis restée pendant quelques années. En 2021, je suis revenue en France et j'ai intégré une école de théâtre à Paris. J'ai commencé à travailler dans le milieu du spectacle en tant que comédienne et metteuse en scène. Et maintenant me voici en MCFA.
Pourquoi avoir choisi ce master ? Quand je suis rentrée en France, j'ai bien compris qu'une licence n'est pas assez pour prétendre à tous les postes dans la culture, ou qu’en tous cas ça ne facilite pas la tâche. Être artiste c'est top, mais on est vite rattrapé par la réalité économique. Et puis j'avais envie de mieux comprendre le monde de la culture du point de vue des institutions, connaissant déjà un peu le point de vue des artistes. De plus, ça me manquait de ne plus avoir de lien avec l'international et en particulier avec la langue allemande. Quand j'ai vu que ce master existait, je me suis dit que c'était parfait pour moi.
Mon projet : J'ai envie, sur le long terme, de travailler dans un lieu culturel ou peut-être même d’en créer un dans un endroit où il n'y en a pas tellement. Personnellement, j'ai eu la chance de voir beaucoup de spectacles plus jeune, et j'aimerais permettre à d’autres personnes d’en faire autant. Si je peux apporter un peu d'international dans des territoires éloignés des centres culturels, ce serait vraiment chouette.
Mon parcours : J'ai grandi dans une famille bilingue en Afrique du Sud (anglais/afrikaans) et à l'école, j'ai appris le français comme troisième langue. J'ai ensuite intégré une double licence en histoire et histoire de l'art à Columbia University à New York, où je me suis focalisé sur les courants intellectuels français du XIXe siècle, ce qui m’a conduit à rédiger un mémoire de licence sur le mouvement spiritualiste-féministe français des années 1890. Ensuite, j'ai déménagé à Vienne, où j'ai appris l'allemand pendant pendant la préparation d'un diplôme d’ingénieur du son. J’ai travaillé dans ce domaine pendant 3 ans en Autriche, occupant différentes positions, entre autres dans le marketing, la vente et l'événementiel.
Pourquoi avoir choisi ce master ? Je voulais trouver un moyen de relier mes différentes expériences et connaissances et le master MCFA me convient très bien de ce point de vue. Le fait qu’il n’existe pas d’équivalent dans le monde germanophone et l’opportunité de vivre à Paris, l’un des centres culturels principaux de l’Europe, m’ont également poussé vers ce master à la Sorbonne Nouvelle.
Mon projet : Ayant toujours été fasciné par les contre-cultures et les mouvements socio-culturels occupant les marges de la société, je voudrais enquêter sur la scène techno franco-allemande dans ses rapports complexes et conflictuels aux structures capitalistes tardives contemporaines.
Sias
29 ans
Sud-Africain
Esin
26 ans
Germano-turque
Mon parcours : Après le lycée, j'ai suivi une formation de correspondante en langues étrangères à Nuremberg (formation professionnelle qui prépare à travailler dans des contextes multilingues). Afin d'améliorer mes compétences linguistiques, je suis partie six mois en Australie, puis j'ai décidé de passer une année en tant que fille au pair à Paris. La ville et la mentalité m'ont tellement plu que j'ai décidé de commencer mes études ici. J'ai obtenu une double licence LLCER Allemand-Philosophie à l'Université de la Sorbonne et j'ai choisi de faire mon master à la Sorbonne Nouvelle, car les métiers de la culture m'intéressent davantage que la recherche.
Pourquoi avoir choisi ce Master ? Ce qui m'a surtout convaincu, c'est que ce master est professionnalisant, ce qui n'est pas le cas de tous les cursus universitaires. Le fait de rencontrer des gens du métier, de travailler ensemble sur un projet culturel et de faire un stage au dernier semestre m'a semblé très attrayant pour entrer dans le monde du travail. De plus, il existe une grande variété de cours dans le domaine de la médiation culturelle qui m'ont vraiment intéressée.
Mon projet professionnel : Honnêtement, il me faut encore un peu de temps, car plusieurs domaines me fascinent. Je suis une grande fan de cinéma et j'aime travailler avec les enfants, pourquoi pas dans un Institut culturel. Je vais explorer plusieurs voies pour trouver quelque chose qui me plaise vraiment.